Par Luiza Buserska, Responsable de la communication institutionnelle à CODIX, et
Co-auteur: Laurent Tabouelle, Directeur général délégué du Groupe CODIX
Article, publié sur le blog EFG Hermes
Dans la course mondiale à l’excellence et au leadership industriel, les crimes d’entreprises continuent d’être un sérieux problème pour les entreprises à travers le monde, puisque la plupart des fraudes restent non détectées. Une des raisons à cela est la pression croissante pour atteindre des objectifs financiers. D’un autre côté, la tendance à réduire le nombre d’employés, en particulier lors de stagnation économique, mène à une réduction du contrôle interne des ressources. C’est pourquoi de plus en plus d’entreprises sont à la recherche de mécanismes pour détecter les fraudes internes – détournement de biens, fraudes comptables, etc.
Il est indispensable pour chaque organisation, qu’elle soit grande ou petite, d’avoir une stratégie de prévention des fraudes à portée de main.
La fraude est un acte coûteux. Même si les pertes directes liés aux crimes économiques sont importantes en soi, les dommages secondaires, tels que la destruction de la réputation de l’entreprise et de la confiance des clients, le déclin des actions et de la confiance des actionnaires, la détérioration des relations commerciales et la perte de motivation parmi les employés, peuvent mener à une productivité réduite et ne doivent pas être sous-estimés. Bien que difficile à quantifier, les dommages secondaires peuvent mener à des pertes considérables pour l’entreprise et il s’agit des domaines où l’effet est le plus visible.
La détection de fraudes peut être soit accidentelle soit exposée en utilisant des outils de gestion, par exemple en introduisant des systèmes et solutions qui peuvent contribuer à améliorer l’efficacité et la traçabilité interne tout en fournissant une piste de vérification. Pour éviter le risque que certains crimes ne soient pas exposés, les entreprises doivent investir dans les technologies qui supportent la gestion du risque et en même temps contribuent au développement du commerce même.
De nos jours, de plus en plus d’organisations recherchent le bon outil pour libérer le plein potentiel et toutes les possibilités de leur métier.
De manière générale, la fraude économique n’est pas une action seule. Cependant, les entreprises doivent rechercher des mécanismes adéquats pour empêcher sa récurrence. Pour gérer le risque de telles violations, les systèmes de contrôle qui existent doivent être réévaluées. Comme avec tous les risques liés au commerce, il est nécessaire de passer d’actions à posteriori une fois les crimes commis vers la mise en place d’un mécanisme de contrôle préventif complet.
En d’autres termes, une fois qu’une entreprise a identifié les domaines de ses activités qui nécessitent une surveillance, ou une intervention, une décision ou réaction de la part de l’utilisateur, l’entreprise doit agir pour établir des façons de contrôler de telles activités. Par exemple, les vérifications d’éligibilité sur les documents du portefeuille ont besoin d’être déclenchées pour plusieurs évènements financiers (par exemple la saisie d’un élément du portefeuille dans le système de gestion, des modifications dans la propriété de l’élément, une demande de financement, etc.).
Heureusement, les entreprises de nos jours qui ont l’ambition d’être en tête plutôt que de simplement survivre, peuvent bénéficier des développements technologiques et des outils de gestion existants innovants et flexibles qui peuvent aider à empêcher la fraude de manière efficace. Des outils existent déjà et combinent les fonctionnalités suivantes: échantillonnage de factures, analyse de tendances via des outils d’informatique décisionnelle correctement préparés et contextualisés, des règles d’alertes et d’avertissement – sélection de nouveaux biens/risques sur la base de paramètres ajustables pour affiner les règles d’activation basées sur les caractéristiques du client, les règles ‘Know Your Client’ renforcées exploitent aussi les informations disponibles dans d’autres plateformes via des API, etc.
De nos jours, les outils de gestion événementielle modernes permettent aux organisations d’empêcher le blanchiment d’argent ou de gérer les conditions de paiement, les dates d’émission, les dates d’échéance ; de gérer le montant min/max de factures, le volume max du portefeuille client ou de référence de facture, et de configurer toutes sortes de règles d’évaluation.
Ces challenges encouragent les entreprises à rechercher des modèles de gestion et des pratiques de travail qui pourraient maximiser leur potentiel avec des technologies innovatives économiques en termes de temps et de coût, conformément à la sécurité clairement définie, à la confidentialité et aux contrôles des exigences de renseignements.
En conclusion, hormis construire une culture de l’intolérance à la fraude financière, les organisations ont besoin de poser un regard critique sur les nouvelles solutions locales d’entreprise, d’investir dans des solutions de gestion plus flexibles et complètes, de s’efforcer de réduire la fraude interne, de sécuriser les informations au sein du système et d’assurer la vérifiabilité et la traçabilité de toutes les décisions.
Les organisations peuvent tirer profit des dernières technologies pour garantir les meilleurs résultats à travers un ensemble d’outils entièrement intégré pour répondre à tous les besoins qu’un acheteur puisse avoir. Il est nécessaire de rechercher une solution logicielle complète et intégrale qui permet un flux de production entièrement numérique et automatisé et peut garantir une flexibilité et une efficacité maximum sans sacrifier le contrôle des risques.